Fort d’une position hégémonique, d’un carnet de commandes plein à craquer et d’un marché de l’aéronautique qui ne cesse de croître, le Groupe Airbus a de quoi envisager l’avenir avec confiance. Ceci étant dit, l’enjeu d’Airbus n’est pas de vendre mais de produire : certains de ses fournisseurs ont du mal à suivre la cadence et les livraisons d’avions prennent du retard. En outre, l’arrivée d’un concurrent chinois a de quoi inquiéter. Est-il encore temps d’acheter l’action Airbus qui a déjà connu une belle envolée boursière ces dernières années ? Je vous donne mon avis et mon analyse dans cet article.

Airbus, qu’est-ce que c’est ?

Airbus en synthèse

Avec plus de 12 000 avions en service à travers le globe et autant d’hélicoptères (un avion Airbus décolle ou atterrit toutes les deux secondes et plus de 400 0000 passagers volent dans les airs en permanence), le Groupe Airbus est le numéro 1 de l’industrie aéronautique mondiale.

Grâce à 157 000 salariés à travers le monde, Airbus, qui conçoit, fabrique, livre et entretient des avions, des hélicoptères, des drones et des satellites à vocation civile et militaire, a réalisé un chiffre d’affaires de 69,2Mds€ et une marge opérationnelle de 5,4Mds€ en 2024.

Ce géant industriel articule son activité autour de 3 grandes branches :

  • La branche « Avions commerciaux » (72% du CA), regroupe les avions de ligne (notamment l’A220, l’A320, l’A330 et l’A350) ainsi que les jets privés.
  • La branche « Défense et Spatial » (17% du CA), regroupe les avions militaires (notamment l’A400M, le C295, l’A330MRTT et l’Eurofighter), les drones (y compris l’Eurodrone) et les satellites (satellites d’observation, de communication et militaires).
  • La branche « Hélicoptères » (11% du CA), regroupe les hélicoptères civils et militaires (notamment le H125, le H135, le H145, le Super Puma, le NH90, le Tigre ou encore le H160).

En outre, Airbus distingue :

  • Les revenus dits « Platforms » (82% du CA 2024) issus de la fabrication et la vente des différents appareils.
  • Les revenus dits « Services » (18% du CA 2024) issus des prestations associées, comme la maintenance des engins, la vente de pièces détachées, la formation des pilotes et techniciens ou encore le service clients.

➡️ Bref, Airbus travaille sur l’ensemble de la chaîne de valeur de ce qui vole au-dessus de nos têtes !

L'activité du Groupe Airbus
Airbus : KPI par branches d’activité

➡️ Si Airbus propose une large gamme de produits, ce sont bien les avions de ligne qui génèrent la majorité du chiffre d’affaires et l’essentiel de la marge du Groupe !

Grégoire
Les conseils de Grégoire

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Airbus, une success story européenne

De par son histoire, sa gouvernance, ses implantations, son actionnariat et ses programmes multinationaux, Airbus est une entreprise résolument européenne.

Une ambition et un actionnariat européen

L’histoire d’Airbus commence à la fin des années 1960 quand les gouvernements français et allemands (rejoints plus tard par les Anglais et les Espagnols) prennent la décision de coopérer pour créer un groupe aéronautique européen capable de rivaliser avec les leaders de l’aviation commerciale que sont les américains Douglas, Boeing et Lockheed. Si, après-guerre, l’Europe est active en matière aéronautique (c’est aux Européens qu’on doit le Comet, la Caravelle ou encore le Concorde), les avionneurs du vieux continent, plutôt que d’unir leurs forces, se tirent dans les ailes. En raison d’un marché trop concurrentiel, les différents modèles ne sont pas vendus dans des quantités suffisantes pour qu’ils soient rentables.

Dans ce contexte, un consortium européen est signé en 1969 sous la forme d’un GIE (groupement d’intérêt économique) qui prévoit une spécialisation de chaque pays dans son domaine d’excellence (le cockpit pour les Français, le fuselage pour les Allemands, le voilage pour les Anglais et l'empennage pour les Espagnols) ainsi que le développement de l’A300, un nouveau modèle innovant.

L’A300 deviendra le premier avion de ligne européen rentable (un modèle d’avion devient généralement rentable lorsqu’il est vendu à plus de 500 exemplaires).

Aujourd’hui encore, le Groupe Airbus est détenu à :

  • 10,8% par l’État français (via sa filiale SOGEPA)
  • 10,8% par l’État allemand (via sa filiale GZBV)
  • 4,1% par l’État espagnol (via sa filiale SEPI)

En vendant sa participation en 2006, le Royaume-Uni a rompu ses liens capitalistiques avec Airbus (on me voit, on me voit plus).

Des usines aux quatre coins du continent

Aujourd’hui, les engins Airbus sont produits et assemblés dans toute l’Europe. Cela permet au Groupe de capitaliser sur le savoir-faire de chaque pays, d’y préserver l'emploi, et d’inciter chacun d’eux à promouvoir et à acheter Airbus !

L’A320NEO, par exemple, sollicite 8 sites de production en France, en Allemagne, en Espagne et au Royaume-Uni. Les avions sont assemblés en France et en Allemagne mais aussi aux États-Unis et en Chine.

Les avions Airbus : les usines européennes
Airbus : la fabrication de l’A320NEO

L’A320, l’avion le plus vendu au monde

Le Groupe Airbus commercialise 4 grandes familles d’avions, du court et moyen-courrier (les A220 et les A320) au long courrier (les A330 et les A350). Ces familles d’avions (qui regroupent chacune différents modèles) possèdent des caractéristiques propres en matière de nombre d’assises et de capacité de vol.

La gamme complète d'avions Airbus
Airbus : les différentes familles d’avions commerciaux (1nm = 1 mille marin = 1,852 mètre)

L’A320 est de loin le best-seller du groupe. En 2024, au sein de la branche « Avions Commerciaux », l’A320 représentait 79% des avions livrés et 83% du carnet de commandes !

La famille A320 inclut les modèles A318, A319 CEO, A319 NEO, A320 CEO, A320 NEO, A321 CEO, l’A321 NEO, l’A321LR et l’A321XLR.

Le biréacteur et monocouloir A320 est en fait un immense succès : à fin juillet 2025, il s’agissait de l’avion le plus vendu au monde avec 12 151 exemplaires commercialisés depuis 1988 (contre 12 019 depuis 1967 pour la famille B737 de Boeing). Et avec une livraison moyenne mensuelle de 60 A320 contre 40 B737, l’écart s’élargira au fil du temps (plus de 7000 A320 sont déjà en commande et à livrer pour les prochaines années).

Bref, l’A320 est une réussite dont peuvent s’enorgueillir Airbus et l’Europe (une fois n’est pas coutume).

Si vous avez déjà pris un EasyJet, vous êtes déjà monté dans un A320 (qui constitue 100% de sa flotte) !

Quelles sont les forces d’Airbus ?

Un marché de l’aéronautique en pleine forme

Selon les prévisions d’Airbus, le besoin estimé en nouveaux avions commerciaux devrait être d’environ 43 000 d’ici à 2043. Cette estimation inclut :

  • Les besoins liés au remplacement des avions en service (environ 24 000 avions à remplacer dans les 18 prochaines années).
  • Les besoins en capacité supplémentaires (environ 19 000 avions en plus à prévoir).

La croissance du trafic devrait être principalement portée par la croissance de la classe moyenne des pays émergents, notamment l’Inde, la Chine ou encore le Vietnam (+1,5 milliard d’ici 20 ans !). Elle devrait être aussi portée par un besoin croissant dans les pays matures (Amérique du Nord et Europe) grâce, notamment, au développement continu du tourisme.

Comme ce besoin est constitué à 75% de moyen-courriers du type A320, Airbus est bien positionné pour profiter largement de cette excellente tendance.

Un carnet de commandes plein à craquer

Je ne connais pas beaucoup d’entreprises qui peuvent affirmer avoir 9 ans de chiffre d’affaires assuré. Avec un carnet de commandes qui s’élève à 628 milliards d’euros en 2024 (dont 8 658 avions commerciaux à produire), Airbus a une formidable visibilité sur son activité. Ceci est, bien entendu, de nature à rassurer tout l’écosystème du Groupe (salariés, actionnaires, fournisseurs etc.)

Chez Airbus, le chômage technique n’existe pas !

L’Europe en back-up

Quoi de mieux que d’avoir l’État français, allemand et espagnol comme actionnaire du Groupe quand une grande partie des commandes vient d’entreprises publiques (compagnies aériennes souvent nationales, engins militaires, satellites etc.) et que les enjeux sont particulièrement sensibles ?

✅ Pouvoir compter sur le soutien de gouvernements puissants est un véritable atout quand on devient actionnaire d’un groupe. Ce soutien a certainement permis au secteur aéronautique d’échapper intégralement aux droits de douane de Donald Trump (et tant mieux pour Airbus) !

Quels sont les défis que doit relever Airbus ?

Le sujet critique de l’approvisionnement

Comme le dit lui-même le Directeur Général d’Airbus (Guillaume Faury), quand dans un supermarché il vous manque 3 références sur 3.000.000, vous pouvez continuer de vendre les 2.999.997 autres. Dans un Airbus s’il vous en manque une, votre avion ne peut pas être livré. Or 3 millions, c’est environ le nombre de pièces différentes qu’il faut pour produire un avion et 12 000 le nombre de fournisseurs d’Airbus dans le monde. Vous l’avez deviné, cela nécessite une immense exigence en termes d’approvisionnement.

Si Airbus fabrique en partie en interne (le cockpit, le fuselage, la voilure et l'empennage notamment), le Groupe sous-traite également un certain nombre de composantes techniques comme les moteurs (CFM International (Safran/GE), Pratt & Whitney, Rolls-Royce), les systèmes hydrauliques et électriques (Safran, Liebherr, Collins) ou encore les trains d’atterrissage (Safran, Liebherr).

Dans une récente conférence de presse, le directeur général de la branche « Commercial Aircraft » (Christian Scherer) a confirmé qu’il restait toujours :

  • une quarantaine d’A320 bloqués par l’attente de leur moteur CFM,
  • un certain nombre d’A350 en attente de leurs toilettes.

🧻 Livrer un avion sans moteur (un planneur en somme) ou sans WC est compliqué !

En outre, la montée en cadence ne se fait pas en deux coups de cuillère à pot. Ce n’est pas parce qu’Airbus engrange les commandes que la partie est gagnée. Encore faut-il produire et activer l’ensemble de l’écosystème pour les honorer.

❌ Bref, la chaîne d’approvisionnement est ultrasensible chez Airbus et la moindre perturbation peut compromettre la croissance du groupe. En particulier dans ce contexte d’agression commerciale lancée par les États-Unis et de guerre à divers endroits de la planète.

L’arrivée d’un concurrent chinois

Comac, un challenger du Groupe Airbus
Comac : le nouveau C919

Depuis des décennies, le secteur aéronautique est largement dominé par le duopole Airbus Boeing. Si ce duopole n’est pas remis en question à court terme, le Groupe Airbus doit, néanmoins, se préparer à voir émerger un troisième avionneur qui lui est chinois : Comac.

Avec le développement de son C919 (le pendant de l’A320 et du B737), le constructeur public Comac ambitionne de prendre des parts sur le marché des moyen-courriers (à commencer par le marché chinois lui-même qui représente 20% du marché mondial).

❌  Si le chemin reste long à parcourir avant que Comac représente un vrai caillou dans la chaussure d’Airbus (le C919 n’est pas certifié à l’international et consomme plus que l’A320Néo notamment), nous connaissons la capacité de la Chine à faire vite et bien, surtout quand l’Administration s’en mêle !

L’impact environnemental de l’avion

Par l’émission de gaz carbonique, l’avion a une grosse responsabilité dans le réchauffement climatique. À lui seul, l’avion est responsable de 4% des émissions de CO2 tous secteurs confondus dans l’UE ! Et avec la croissance du trafic aérien, la tendance n’est pas près de s’inverser.

En matière environnementale, l’ambition d’Airbus est d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Pour décarboner, deux objectifs doivent être menés conjointement : le développement d’avions moins énergivores et le développement de carburants moins polluants. Sur le chantier des avions, Airbus est sur la bonne voie puisque le Groupe prévoit la mise en service du successeur de l’A320 vers 2035 qui consommera 20 à 30% moins que l’A320NEO (grâce à la réduction du poids de l’avion, l’utilisation de matériaux plus durables et la diminution des frottements notamment).

❌ Dans un contexte de prise de conscience écologique et d’évolution réglementaire, Airbus s’expose à abîmer sa notoriété et à se voir imposer de plus en plus de contraintes.

Analyse financière d’Airbus

Un retour progressif aux années pré-COVID

En millions d’€20202021202220232024
Chiffre d’affaires49 91252 14958 76365 44669 230
% Croissance-29,2%4,5%12,7%11,4%5,8%
Résultat d’exploitation1 7064 8655 6275 8385 354
% CA3,4%9,3%9,6%8,9%7,7%
Résultat net-1 1334 2134 2473 7894 232
% CA-2,3%8,1%7,2%5,8%6,1%
Airbus : compte de résultat simplifié depuis 2020

Le compte de résultat simplifié du Groupe Airbus depuis 2020 appelle trois commentaires principaux :

  • Le Groupe Airbus se remet lentement du COVID (en 2019, le chiffre d’affaires du Groupe s’élevait à 70,5Mds€). Le Covid a bouleversé la chaîne d’approvisionnement ainsi que la disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée nécessaire à l’avionneur.
  • La croissance et les marges sont fluctuantes d’années en années. Des retards de livraison perturbent l’activité (impact sur la croissance) et entraînent d’importantes pénalités (impact sur la rentabilité). Par ailleurs, le mix produit peut détériorer la rentabilité globale du groupe (l’A320 est très profitable quand l’A400M reste toujours déficitaire par exemple).
  • La performance du Groupe en 2024 est mitigée : la croissance n’est « que » de 5,8% (vs une croissance à deux chiffres les deux années précédentes) et la marge bénéficiaire s’élève à 6,1% (en dessous des niveaux historiques).

➡️ Si les fondamentaux d’Airbus sont intrinsèquement bons, on aurait pu s’attendre à ce que le compte de résultat du Groupe tire un meilleur parti de ses formidables résultats commerciaux et du dynamisme du marché de l’aéronautique.

Un bilan de haut vol

Avec une rentabilité des capitaux propres (ROE) qui s’élève à 21,8% (100€ d’argent injectés par les actionnaires génère 21,8€ de résultat net) et une trésorerie nette de 11,7Mds€ dans ses comptes, le bilan d’Airbus a de quoi faire envie !

Selon le talentueux gérant d’actions William Higgons, un bon ROE est supérieur à 10% (Airbus fait deux fois mieux) !

Des flux de trésorerie élevés

En millions d’€20202021202220232024
Résultat net-1 1334 2134 2473 7894 232
% CA-2,3%8,1%7,2%5,8%6,1%
Free Cash Flow-7 3623 5114 3244 0964 461
% résultat netNA83,3%101,8%108,1%105,4%
Airbus : Un FCF structurellement conséquent

Structurellement, Airbus dégage un cash-flow libre supérieur à son résultat net grâce à la réintégration de l’amortissement (charge comptable non cash) et à une bonne gestion de son besoin en fonds de roulement (BFR). Le Cash-Flow libre rend compte de la trésorerie générée sur l’année disponible pour régler les échéances d'emprunt et payer les dividendes (une fois les investissements réalisés donc).

Ce cash permet au Groupe de verser un dividende en croissance depuis 2010 (hormis pendant la période du Covid qui s’étale de 2019 à 2021).

Le dividende versé par Airbus depuis 2010
Airbus : un dividende en croissance

À noter que même si le dividende est en croissance, son rendement n’a rien de folichon : 1,6% à l’heure où j’écris ces lignes (rapport entre le dividende et le prix de l’action) .

L’action Airbus est-elle une bonne affaire ?

Combien coûte l’action Airbus en bourse ?

À quelques euros près, l’action Airbus est aujourd’hui, en bourse, à son plus haut historique.

Airbus en bourse
Cours de bourse de l’action Airbus

À l’heure où j’écris ces lignes :

  • Son P/E s’élève à 29,2 (cours de bourse actuel/bénéfice par action estimé en 2025). Cela signifie qu’il faut environ 29 ans de résultat net pour rembourser l’action si vous l’achetez aujourd’hui.
  • Son multiple d’EBIT s’élève à 19,1x (valeur d’entreprise actuelle/résultat brut d’exploitation estimé en 2025). Cela signifie que l’entreprise est actuellement valorisée 19 fois son résultat brut d’exploitation.
  • Son multiple de Free Cash Flow s’élève à 30,2x (Valeur d’entreprise actuelle/FCF estimé en 2025). Cela signifie que l’entreprise est valorisée environ 30 fois le cash qu’elle s’apprête à générer.

A priori, ces ratios me paraissent élevés au regard des standards. Ceci étant dit, le carnet de commandes du Groupe est tellement profond qu’une telle valorisation peut être justifiée. Pour prendre du recul, le plus simple est d’analyser la valorisation d’industriels qui opèrent dans le même secteur !

Airbus par rapport à ses pairs

GroupePaysCAPERx EBITx FCF
AirbusUE69,2 Mds€29,219,1x30,2x
Lockheed MartinUS68,6 Mds€2116,3x18,7x
Dassault AviationFrance6,8 Mds€22,819,0x7,8x
Groupe Airbus : ratios de valorisation des concurrents (chiffres 2025 estimés)

Comme les résultats de Boeing sont négatifs, ses ratios de valorisation sont inexploitables. En revanche, la valorisation des groupes Lockheed Martin et Dassault Aviation confirme que l’action Airbus est bel et bien onéreuse !

Qu’en pensent les analystes qui suivent la valeur ? ⤵️ 

Les recommandations des analystes

Selon les 19 analystes qui suivent la valeur, Airbus devrait poursuivre sa croissance et améliorer ses marges (au moins sur les 3 prochaines années).

En millions d’€20242025E2026E2027E
Chiffre d’affaires69 23074 91883 71693 438
% Croissance5,8%8,2%11,7%11,6%
Résultat d’exploitation5 3547 0998 4269 909
% CA7,7%9,5%10,1%10,6%
Résultat net4 2325 0756 2607 314
% CA6,1%6,8%7,5%7,8%
Airbus : business plan des analystes à horizon 2027

Pour ces analystes, le prix de l’action devrait se situer, en moyenne, autour de 200€ dans les prochains mois (à vous de voir où en est la valeur du titre à l’heure où vous lisez ces lignes).

Sur les 19 analystes :

  • 14 recommandent de l’acheter
  • 5 recommandent le statu quo
  • Aucun recommande de la vendre

Par exemple, l’analyste de Jefferies estime que la chaîne d’approvisionnement devrait s’améliorer nettement dans les prochaines années ce qui permettrait à Airbus d’augmenter nettement sa cadence de livraisons !

➡️ Selon les analystes, même si l’action Airbus est chère, elle conserve toujours un potentiel de hausse !

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Comment acheter l’action Airbus en bourse ?

L’action Airbus, qui est cotée en France, en Allemagne et en Espagne, fait partie de plusieurs indices : le CAC40, le DAX40, EuroStoxx50, le StoxxEurope600, le MSCI Word, le FTSE All-Word et le MSCI A&D.

Pour acheter l’action Airbus, vous pouvez passer par un courtier comme Saxo. Chez Saxo, vous bénéficiez d’un univers d’investissement large, d’une plateforme complète, de frais réduits, de la possibilité d’y ouvrir un PEA ou un PEA-PME ou encore de rémunérer vos liquidités.

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Questions fréquentes

Faut-il acheter des actions Airbus aujourd’hui ?

Selon les analystes qui suivent l’action Airbus en bourse, le titre devrait valoir autour de 200€ d’ici les prochains mois (à vous de voir combien il vaut aujourd’hui).

Combien coûte un Airbus A320 ?

Un Airbus A320 coûte environ 100 millions d’euros. Les longs courriers (comme l’A350) coûtent, quant à eux, environ 250 millions d’euros.

Qui sont les sous-traitants d’Airbus ?

Les principaux sous-traitants d’Airbus sont CFM, Pratt & Whitney et Rolls-Royce pour les moteurs et Safran, Thales, Collins, Liebherr et Honeywell pour les équipements et systèmes.