Qu’est-ce l’analyse financière ?

L’analyse financière d’une société consiste à se faire une opinion sur la rentabilité et la solvabilité d’une entreprise à l’aide de ses documents comptables (compte de résultat, bilan et tableau de flux de trésorerie).

Quel est l’objectif d’une analyse financière ?

L’analyse financière vise à faire un diagnostic sur la santé économique d’une entreprise avec généralement un des deux objectifs suivants en tête : 

  • déterminer s’il est opportun d’y investir (en achetant des actions) ;
  • ou identifier s’il est pertinent de lui prêter de l’argent (via des obligations, par exemple).

Dit autrement, l’analyse financière répond à la question suivante : à l’horizon de votre placement, l’entreprise est-elle en mesure de générer suffisamment de trésorerie pour rentabiliser votre investissement (si vous devenez actionnaire) ou rembourser l'emprunt (si vous prêtez) ?

Le plus souvent, la question centrale d’une analyse financière est donc celle de la trésorerie que génère la société. En effet, la trésorerie est le témoin de la bonne santé d’une entreprise. Si une entreprise génère ou est en mesure de générer durablement de la trésorerie par son activité, alors elle est en bonne santé financière. A contrario, elle est en mauvaise santé financière.

🚨 Amazon a utilisé pendant des années le cash issu de ses activités pour investir dans des projets rentables. Si une entreprise ne dégage pas de cash aujourd’hui, la question qui se pose plus largement est celle de l’utilisation qui en est faite et de sa capacité à en dégager demain.

Méfiez-vous  des analyses qui vous éloigneraient de la question du cash. Pour mener une bonne analyse financière, demandez-vous systématiquement ce que tel tableau, tel agrégat ou tel ratio vous dit sur la capacité de l’entreprise à générer de la trésorerie aujourd’hui ou demain.

Comment réaliser une analyse financière ?

Le langage de la finance est la comptabilité. Ainsi, ce sont les états financiers de l’entreprise qui donnent les informations que vous cherchez. C’est pourquoi, plus vous comprenez les subtilités de la comptabilité, plus votre opinion sur une entreprise est avisée.

Pour mener une analyse financière complète, il est possible de la structurer en 3 étapes.

  1. La première étape consiste à analyser les états financiers de manière factuelle. Vous trouverez des réponses à des questions telles que le compte de résultat montre-t-il que la société dégage des bénéfices ? Le bilan signale-t-il des emprunts ou des investissements conséquents ? Ou encore, le tableau de flux de trésorerie fait-il état de création ou de consommation de trésorerie ?
  2. La deuxième étape consiste à analyser les principaux agrégats du compte de résultat (soldes intermédiaires de gestion ou SIG). Vous trouverez des réponses à des questions telles que le niveau de la marge brute est-il élevé ? L’excédent brut d’exploitation est-il suffisant pour couvrir les charges relatives aux investissements et aux financements ? Ou encore, la marge opérationnelle (EBITDA) est-elle en croissance d’années en années ?
  3. La troisième étape consiste à analyser les ratios issus des états financiers qui vous en diront plus, à titre d’exemple, sur l’évolution du taux de rentabilité de l’entreprise ou son niveau d’endettement.

⚠️ Bien que nous les présentions de manière distincte, vous travaillerez souvent sur ces étapes simultanément. À titre d’exemple, lorsque vous constaterez que le résultat net de l’entreprise est positif (étape 1), vous cherchez à comprendre sa construction (étape 2) puis vous calculerez dans la foulée son taux par rapport au chiffre d’affaires (étape 3).

Par ailleurs, si vous êtes un investisseur, vous aurez toujours le souci de comparer vos analyses à celles d’entreprises similaires pour savoir si elle est une bonne opportunité d’investissement. En revanche, si vous souhaitez prêter à l’entreprise la question centrale est celle de la solvabilité et les comparaisons auront moins d’intérêts.

Passage en revue de ces analyses dans notre article ⤵️.

Etape 1 : l’analyse des états financiers

Les trois états financiers clés d’une entreprise sont :

  1. le compte de résultat qui retranscrit l’activité d’une entreprise sur une période donnée (l’année civile généralement),
  2. le bilan qui fait état du patrimoine de l’entreprise à un instant précis (le 31 décembre de chaque année généralement),
  3. le tableau de flux de trésorerie (TFT) qui explique les entrées et sorties de trésorerie sur une période donnée (l’année civile généralement).

Ces 3 états vous permettent d’évaluer la capacité de l’entreprise à générer de la valeur (du cash, sans fausse pudeur).

Le compte de résultat et le bilan sont des documents obligatoires quel que soit le profil de la société. En revanche, le TFT n’est obligatoire que pour les entreprises qui établissent des comptes consolidés ou dès lors qu’elles dépassent 2 des 3 seuils suivants : un chiffre d’affaires supérieur à 30 millions d’euros, un effectif supérieur à 250 personnes ou un bilan supérieur à 15 millions d’euros.

Les états financiers des entreprises cotées se trouvent souvent sur le site institutionnel de l’entreprise. Pour les entreprises non cotées, les états financiers sont mis à la disposition des investisseurs généralement de manière confidentielle.

L’analyse du compte de résultat

Le compte de résultat est un document comptable obligatoire qui recense l’ensemble des produits et des charges de l’entreprise sur une période donnée (l’année civile généralement).

Pourquoi analyser le compte de résultat ? Parce que si vous retranchez les charges aux produits de votre compte de résultat, vous obtenez le montant de vos bénéfices. Et qui dit bénéfice dit aussi génération de trésorerie. En effet, gardez en tête qu’en matière d’analyse financière « Cash is King ».

Prenons le compte de résultat 2022 de la Française des Jeux (la FDJ), premier opérateur de jeux d’argent en France.

Compte de résultat de la FDJ

Que retenir de ce compte de résultat ? Une multitude d’informations intéressantes ! Mais parmi ces informations, deux sont centrales :

  • Le chiffre d’affaires de la FDJ s’élève à 2461,1 M€ en 2022 vs 2255,7 M€ en 2021 (soit une croissance de 9,1%).
  • la FDJ dégage un résultat net de 307,9 M€ en 2022 vs 294,1 M€ en 2022. Soit un taux de marge sur chiffre d’affaires d’environ 12,5%.

➡️ Conclusion principale : avec une activité en croissance et des bénéfices élevés, la FDJ présente un profil financier intéressant. 

L’analyse du bilan

Le bilan fait état du patrimoine de l’entreprise à un instant donné (généralement le 31 décembre de chaque année).

Le bilan présente d’une part :

  • le passif de l’entreprise. Il s’agit des ressources que l’entreprise mobilise pour financer son activité. Il peut s’agir des capitaux apportés par les actionnaires, des dettes contractées auprès des banques ou des dettes auprès de tiers (comme les fournisseurs que l’entreprise mettra du temps à payer ou l’État à qui elle doit l’IS par exemple).
  • l’actif de l’entreprise. Il s’agit de l'emploi qui est fait des ressources préalablement citées. Il peut s’agir d’investissements (machines-outils ou usine), de stocks, de créances auprès de tiers (comme des clients qui mettent du temps à payer ou l’Etat qui doit un crédit d’impôt) ou de la trésorerie en réserve.

Prenons le bilan de la FDJ au 31.12.2022 :

Bilan de la FDJ

Que retenir de ce bilan ? Une multitude d’informations intéressantes ! Mais parmi ces informations, deux attirent particulièrement l’attention : 

  • La FDJ à un report à nouveau de 817,3 M€. Ce qui veut dire que la FDJ peut distribuer à ses actionnaires jusqu’à 817,3 M€ de dividendes si elle le souhaite.
  • La FDJ détient une trésorerie de 513,4 M€. Ce qui veut dire que la trésorerie de la FDJ est supérieure à son emprunt de 431,1 M€.

➡️ Conclusion principale : la FDJ est en capacité de verser des dividendes à ses actionnaires (même en cas de mauvaise année car elle a des réserves), et de rembourser facilement sa dette (grâce à sa trésorerie disponible).

Lire un bilan est parfois difficile. C’est pourquoi vous utiliserez des ratios pour les interpréter et les comparerez volontiers aux entreprises du même secteur (nous en parlons plus bas dans l’article).

L’analyse du tableau de flux de trésorerie

Le tableau de flux de trésorerie retrace l’ensemble des entrées et des sorties de trésorerie par grandes natures de flux. On y retrouve :

  • Les flux liés à l’activité. Vous retrouvez notamment la trésorerie qui provient de la marge dégagée par l’entreprise (issue du compte de résultat) ainsi que la variation du besoin en fonds de roulement (issue du bilan).
  • Les flux liés aux investissements. Y figurent notamment les flux de trésorerie issus d’investissements (l’achat d’une machine-outil par exemple) ou de la revente d’actifs (la revente d’une usine qui tourne au ralenti par exemple).
  • Les flux liés aux financements. Vous retrouvez notamment les flux liés au capitaux propres (augmentation de capital ou paiement de dividendes par exemple) et aux emprunts (remboursement d’un emprunt ou paiement d’intérêts par exemple).

Un TFT permet de comprendre les raisons d’une variation de trésorerie entre deux dates (généralement l’année civile). Grâce au tableau de flux de trésorerie, vous appréhendez le niveau de rentabilité d’une entreprise ainsi que sa politique d’investissement et de financement. Autrement dit, le tableau de flux de trésorerie est un condensé d’informations clés sur la santé et la politique financière de l’entreprise analysée.

À titre de comparaison, si vous aviez à analyser le profil financier d’un particulier, vous regarderiez son compte bancaire. Vous y verriez le montant de son salaire et ses dépenses courantes (flux liés à son activité), le montant de la voiture qu’il vient d’acheter pour pouvoir travailler (flux liés aux investissements) ou le remboursement de son emprunt (flux liés aux financements). C’est identique pour une entreprise : regarder son compte bancaire est primordial (en l’occurrence son tableau de flux de trésorerie).

Prenons le TFT 2022 de la FDJ :  

Tableau de flux de trésorerie de la FDJ

Que retenir de ce TFT ? A mon sens, trois informations centrales :

  1. Concernant les flux opérationnels et d’investissement. Les flux de trésorerie de la FDJ liés à son activité nets de ses investissements s’élèvent en cumulé à 227,4 M€ en 2022 (406,1-178,7). Autrement dit, l’activité de la FDJ après les décaissements liés à ses investissements dégage 227,4 M€ pour rembourser ses dettes et rémunérer ses actionnaires.
  2. Concernant les flux de financement (hors dividendes). La FDJ a remboursé sa dette et payé des intérêts pour un montant cumulé de 88,6 M€ en 2022 (71,8+7,6+5,3+6,2-2,3). Ainsi, la trésorerie générée par la FDJ avant le paiement de dividendes à ses actionnaires s’élève à 138,8 M€ en 2022 (227,4 – 88,6). En outre, la FDJ a été capable de transformer 6% de son chiffre d’affaires en trésorerie disponible pour ses actionnaires (138,8/2461,1).
  3. Concernant les dividendes. La FDJ a payé un dividende de 229,5 M€ en 2022 à ses actionnaires : 138,8 M€ grâce au cash généré en 2022 et 90,7 M€ grâce au cash disponible qu’elle avait en réserve. En outre la trésorerie de la FDJ s’élève à 513,4 M€ en fin de période contre 601,7 M€ en début de période.

➡️ Conclusion principale : l’activité de la FDJ génère suffisamment de trésorerie pour financer ses opérations, rembourser ses dettes et verser des dividendes à ses actionnaires ! Il s’agit là aussi d’excellents signaux sur la bonne santé financière de l’entreprise. Ainsi le prêteur peut se tranquilliser car la FDJ est solvable et rembourse ses emprunts. Par ailleurs, l’investisseur peut compter sur des dividendes versés par la FDJ.

Etape 2 : L’analyse des soldes intermédiaires de gestion (SIG)

Les Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG) sont les agrégats issus du compte de résultat qui expliquent la formation du bénéfice d’une entreprise. Nous en avons déjà utilisé un dans notre exemple de la FDJ : le résultat net (de 307,9 M€ en 2022).

L’établissement de ces soldes, bien que facultatifs, est normé par le plan comptable général (PCG). Il en existe 7 principaux :

+ Ventes de biens et services
+ Production
SIG 1 = Production de l’exercice
– Conso. de marchandises
– Conso. de matières premières
– Sous traitance directe
SIG 2 = Marge brute
– Matières consommables
– Charges externes
SIG 3 = Valeur ajoutée
– Impôts et taxes (hors IS)
– Salaires et charges sociales
SIG 4 = Excédent brut d’exploitation = EBE = EBITDA
– Dotations aux amortissements
– Dotations aux provisions
SIG 5 = Résultat d’exploitation = résultat opérationnel = EBIT
+ Produits financiers
– charges financières
SIG 6 = Résultat courant avant impôts = RCAI
+ Produits exceptionnels
– charges exceptionnelles
– Impôts sur les sociétés (IS)
SIG 7 = Résultat net
Les principaux soldes intermédiaires de gestion (SIG)

Dans les faits, l’ensemble de ces soldes ne sont pas toujours utiles. À titre d’exemple, la production de l’exercice et la valeur ajoutée sont rarement analysées. Un analyste préférera passer du temps à comprendre la composition du chiffre d’affaires de l’entreprise (ses ventes) ainsi que son résultat d’exploitation (EBITDA). Pour preuve, la FDJ, dans la présentation de son compte de résultat, met en avant son chiffre d’affaires et son résultat opérationnel (et non sa production ou sa valeur ajoutée).

Chacun de ces soldes donne une information sur le niveau de rentabilité de l’organisation analysée. À titre d’exemple :

  • L’Excédent Brut d’Exploitation (EBITDA en anglais) nous informe sur le montant des bénéfices avant les charges d’amortissement et provision, le résultat financier, le résultat exceptionnel et l’impôt sur les sociétés ;
  • Le résultat d’exploitation (EBIT en anglais) nous informe sur le montant des bénéfices avant le résultat financier, le résultat exceptionnel et l’impôt sur les sociétés.

En définitive, après avoir constaté le montant des bénéfices de l’entreprise (via l’analyse du résultat net), les autres SIG permettent de comprendre comment l’entreprise utilise son argent et de se faire une idée de sa bonne gestion ou non.

Etape 3 : L’analyse des ratios financiers 

Un ratio financier est un pourcentage ou un coefficient calculé entre plusieurs agrégats issus du compte de résultat ou du bilan d’une société. Ils permettent de les mettre en perspective et de les comparer à d’autres sociétés. Il en existe des dizaines.

Nous en avons déjà utilisé un dans notre exemple de la FDJ : le taux de résultat net (de 12,5% en 2022).

Voici quelques-uns des principaux ratios à regarder pour approfondir son analyse :

Ratios issus du compte de résultat :

NomNumérateurDénominateurInterprétation
Taux de marge bruteMarge bruteChiffre d’affairesUn taux de 80% signifie que sur 100€ de chiffre d’affaires, l’entreprise dégage une marge brute de 80€.
Taux de marge opérationnelle bruteExcédent brut d’exploitationChiffre d’affairesUn taux de 50% signifie que sur 100€ de chiffre d’affaires, l’entreprise dégage un EBE de 50€.
Taux de marge opérationnelle netteRésultat d’exploitationChiffre d’affairesUn taux de 30% signifie que sur 100€ de chiffre d’affaires, l’entreprise dégage un résultat opérationnel de 30€.
Taux de résultat netRésultat netChiffre d’affairesUn taux de 15% signifie que sur 100€ de chiffre d’affaires, l’entreprise dégage un résultat net de 15€.
Return on Equity (ROE)Résultat netCapitaux propresUn ROE de 10 % signifie que 100€ apportés par les actionnaires génèrent 10 € de bénéfices nets annuels.
Return on assets (ROA)Résultat netActif totalUn ROA de 10 % signifie que 100€ d’actifs génèrent 10 € de bénéfices nets annuels.
Return on Capital Employed (ROCE)Résultat d’exploitation (EBIT)Capitaux propres + dette financière netteUn ROCE de 10% signifie que 100€ apportés par les actionnaires et créanciers génèrent 10 euros de résultat d’exploitation.

Ratios issus du bilan :

NomNumérateurDénominateurInterprétation
Capacité de remboursementDette netteExcédent brut d’exploitationUn ratio de 5 signifie qu’il faut 5 ans d’EBE pour rembourser la dette nette.
Gearing (ratio d’endettement)Dette netteCapitaux propresPlus il est faible plus l’entreprise est autonome en matière de financement.
Autonomie financièreCapitaux propresTotal du bilanPlus il est élevé plus l’entreprise est autonome en matière de financement.
Ratio de liquiditéActifs circulants (court terme)Passifs circulants (court terme)Un ratio supérieur à 1 signifie que le l’entreprise a un besoin positif en fonds de roulement.
Payout ratioDividendesRésultat netPlus il est élevé plus l’entreprise à une politique de versement de dividendes généreuse.
Dividend yieldDividende par actionPrix de l’actionPlus il est élevé plus l’action est rentable.

A titre d’exemple : 

  • le taux de marge opérationnelle de la FDJ est de 18,2% (448,8/2461,1) ce qui est une bonne performance si on la compare à la moyenne du CAC40 en 2021 (12,6% selon une étude EY). 
Source : EY
Marge opérationnelle courante cumulée des sociétés du CAC 40 (en % du CA et en Mds d’€),
hors banques, assurances et foncières
  • le payout ratio de la FDJ est de 74,5% (229,5/307,9), ce qui est une excellente performance si on la compare à la médiane du CAC 40 en 2021 (44% selon EY).
Source : EY
Pay-out ratio médian des sociétés du CAC
  • le rendement du dividende de la FDJ est de 4,3% [(191 000 000 /307 900 000)/37,58] , ce qui est là aussi un excellent rendement si on le compare à médiane du CAC40 en 2021 (1,9% selon EY). Pour précision, 191 millions correspondent au nombre d’actions de la FDJ (information disponible dans le rapport annuel de la FDJ) et 37,58 au cours de l’action au 31.12.2022 (information disponible sur Euronext)
Source : EY
Rendement du dividende médian des sociétés du CAC 40

Attention néanmoins, les performances passées ne présagent en rien des performances futures. Aussi pour compléter son analyse financière il est important de se demander dans quelle mesure la capacité de l’entreprise à générer de la valeur est pérenne. C’est pourquoi, vous devrez notamment vous demander si le management est fiable, si le marché dans lequel évolue l’entreprise est prometteur ou encore si l’entreprise supporte des risques contrôlés (risques légaux, technologiques ou d’approvisionnement par exemple).

Le calcul du taux de rendement d’un placement est intéressant pour tout type d’investissement, que ça soit en action, pour des obligations, ou dans l’immobilier.

L’analyse financière, et après ?

Une fois que votre analyse financière est menée et que votre diagnostic est réalisé, il vous reste à déterminer si l’actif est une bonne opportunité d’investissement ou non. En résumé, il est opportun d’investir dans un actif si sa valeur est supérieure au prix à payer pour l’obtenir (et inversement). C’est tout l’objet de l’analyse fondamentale qui vise à définir la valeur intrinsèque d’un actif afin de le comparer à son prix et d’ainsi déterminer s’il est judicieux de l’acheter : rendez-vous sur notre article dédié !

Quel logiciel choisir pour investir en bourse ?

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Screening d’actions avec le site de bourse Seeking Alpha.

Si vous souhaitez vous constituer un portefeuille d’actions en en vous basant sur les fondamentaux des entreprises, il est indispensable de vous équiper d’un bon stock screener (sélecteur d’actions).

Un stock screener une application ou un site boursier qui vous permet de trouver les actions dont les états financiers correspondent à vos critères de sélection. Les stock screeners croisent une très grande quantité de données (ratios de valorisation, ratio d’endettement, croissance, rentabilité, marge d’ebitda, actions du management, etc), de sorte que vous pouvez facilement faire le tri selon les critères qui vous semblent les plus pertinents.

➡️ Seeking Alpha est, de mon point de vue, l’un des meilleurs stock screeners. Pour avoir accès à l’ensemble des fonctionnalités, il faudra compter un peu moins de 20 euros par mois. On vous donne notre avis complet sur Seeking Alpha ici.

Questions fréquentes

Quel est l’objectif de l’analyse financière ?

L’objectif de l’analyse financière est de donner un diagnostic sur la santé économique d’une entreprise afin de savoir si elle est fiable dans le temps.

Comment mener une bonne analyse financière ?

Pour mener une bonne analyse financière il faut avoir une compréhension parfaite de ses 3 états financiers que sont le compte de résultat, le bilan et le tableau de flux de trésorerie.

Faut-il maîtriser la comptabilité pour mener une analyse financière ?

Warren Buffet, grand investisseur s’il en est, disait “la comptabilité est la langue des affaires”. Maîtriser cette langue est un vrai plus.

Quelle est la différence entre analyse financière et analyse fondamentale

L’analyse financière vise à se faire une opinion sur la santé financière d’un actif. L’analyse fondamentale vise à se faire une idée sur la valeur intrinsèque d’un actif pour le comparer à son prix d’achat afin de déterminer si c’est un bon investissement ou non.

Existe-t-il des ratios financiers plus spécifiques à l’immobilier ?

Oui, par exemple le ratio Loan To Value (LTV) est plus fréquemment utilisé lors d’investissements dans l’immobilier. Il permet d’évaluer le niveau d’endettement par rapport à la valeur de l’actif.

Qu’est-ce que la capacité d’autofinancement (CAF) ?

La capacité d’autofinancement (CAF) est un indicateur financier qui permet de mesurer la capacité d’une entreprise à couvrir la variation de son BFR, investir et enfin rembourser ses dettes sans recours à de nouveaux financements (augmentation de capital, emprunts bancaires, apports en compte courant ou subventions par exemple).