Il ne se passe pas une semaine sans que la presse ne relaie la levée de fonds d’une startup promise à un avenir brillant. A cette occasion, il arrive même que cette startup soit valorisée plus d’un milliard d’euros rejoignant ainsi le prestigieux club des licornes. Mais que signifie lever des fonds ? Est-ce un gage de succès ? Comment lever des fonds et quelles sont les alternatives ?

⤵️ On fait le point dans cet article.

Si vous êtes un investisseur et que vous souhaitez savoir comment investir dans des entreprises non cotées, comment investir dans des PME ou comment investir dans des startups qui lèvent des fonds, il vous suffit de cliquer sur ces liens hypertextes !

Définition : Qu’est-ce qu’une levée de fonds ?

La levée de fonds est une forme de financement qui consiste à ouvrir le capital d’une entreprise à de nouveaux actionnaires : en échange d’argent frais les investisseurs obtiennent des nouveaux titres de la société. A l’occasion d’une levée de fonds, l’entreprise augmente son capital social (contrairement au processus de cession qui n’a pas d’impact sur la trésorerie de la société).

La levée de fonds recouvre une multitude de réalités différentes : argent provenant de professionnels de l’investissement (fonds d’investissement, fonds de Venture Capital ou fonds de Private Equity), argent provenant d’anonymes (introduction en bourse ou crowdfunding) ou argent provenant d’amis ou de membres de la famille (love money).

Le terme « levée de fonds » a été progressivement préempté par les startups à fort potentiel de croissance. Bien que le terme levée de fonds ne soit pas l’apanage des startups (une multinationale peut lever des fonds), c’est bien d’elles dont je vais régulièrement parler dans cet article.

Les levées de fonds dans l’univers des startups a connu un essor impressionnant allant de records en records depuis 2015.

Levées de fonds de la frenchtech en montant depuis 2015
Levées de fonds de la frenchtech en montant depuis 2015 (source : Eldorado)

Les secteurs du SaaS (logiciels), des fintechs et de la santé sont en pole position, cumulant à eux seuls plus d’un tiers des levées.

Levées de fonds de la Frenchtech par secteur en 2022
Levées de fonds de la Frenchtech par secteur en 2022 (source : Eldorado)

A qui sont réservées les levées de fonds ?

Toute entreprise peut techniquement lever des fonds mais :

  • Ce n’est pas nécessairement opportun. Pourquoi diluer son capital si l’entreprise peut s’autofinancer ou emprunter auprès d’une banque qui ne vous demandera ni action ni voix au chapitre ?
  • Toutes n’y arriveront pas. Les investisseurs sont très exigeants et ne financeront pas votre activité si vous ne démontrez pas une ambition forte et réaliste. La réalité montre que beaucoup de levées de fonds n’aboutissent pas.

Une levée de fonds n’est pas une fin ou un aboutissement, mais un moyen :

  • d’accélérer sa croissance si cela a une utilité stratégique.
  • de pénétrer un marché sans cela inaccessible. Si votre projet nécessite la construction d’une usine coûteuse sans laquelle vous ne pouvez pas produire, lever des fonds a du sens.
  • de répondre à une offre non satisfaite. Si votre carnet de commandes explose mais que pour satisfaire vos clients il faut accroître vos ressources humaines ou vos moyens techniques, lever des fonds a du sens.

Lever des fonds n’est pas accessible à tous et ce n’est pas nécessairement utile. Renseignez-vous sur toutes les alternatives existantes avant de céder une partie de votre capital : informez-vous par exemple sur l’emprunt bancaire, le Revenue Based Financing ou l’affacturage.

Auprès de qui lever des fonds ?

Nous pouvons classer les apporteurs de fonds en plusieurs catégories principales.

Les amis ou la famille (love money) 

De la maman qui a toujours su que son fils était un génie au meilleur copain qui ne veut pas rater le coup du siècle, les situations sont variées. Attention, cette source de financement est à double tranchant : famille et argent peuvent faire mauvais ménage. Vos proches ne sont pas nécessairement conscients des risques qu’ils portent. En conséquence, assurez-vous qu’ils sont prêts à tout perdre sereinement.

Les business angels (investisseurs providentiels)

Les business angels sont des particuliers qui ont de l’argent à investir et qui ont généralement une expérience réussie dans l’univers de l’entrepreneuriat (ce qui leur fait pousser des ailes pour filer la métaphore). Le business angel apportera son réseau et ses conseils qui peuvent être utiles pour le développement de la startup. Il intervient généralement dans les tout premiers tours de table.

Les investisseurs en crowdequity 

Les investisseurs en crowdequity, qui ont des profils variés et des moyens variables, souhaitent investir directement dans des startups ou PME. Le financement se fait par des plateformes dédiées.

Notre article sur les meilleures plateformes de crowdequity, vous propose un éclairage sur les sites les plus performants.

Les fonds de capital-investissement

Les fonds de capital-investissement sont des structures dont la vocation est d’investir les capitaux de leurs souscripteurs dans des entreprises. Ils sont composés d’investisseurs financiers professionnels dont l’objectif principal est de réaliser des plus-values importantes dans un délai compris entre 4 et 6 ans. Les fonds de capital-investissement sont classables en 2 catégories principales :

  • Les fonds de capital-risque (venture capital ou VC) qui investissent dans des entreprises innovantes à fort potentiel de croissance mais qui n’ont pas encore démontré leur capacité à créer de la valeur. Parmi les fonds de capital-risque nous trouvons les fonds d’amorçage (Seed Capital) qui investissent dès la naissance de l’entreprise avant même, parfois, que la technologie de l’entreprise ou son produit ne soit finalisés. Les VC prennent des risques importants car la viabilité des entreprises dans lesquelles ils investissent n’est pas encore assurée. En revanche, le potentiel de gains peut être énorme si le fonds a réussi à mettre la main sur une pépite
  • Les fonds de capital-développement qui investissent dans des entreprises matures qui ont démontré leur capacité à être rentables. Les fonds de capital-développement ne misent non pas sur un prévisionnel de croissance mais plutôt sur la capacité de l’entreprise à générer de la trésorerie. Les fonds de capital-développement interviennent à un moment où l’entreprise a besoin d’argent frais pour financer un nouvel axe de croissance (un nouveau produit ou un développement à l’international par exemple) ou apporter de la liquidité aux actionnaires historiques.

2 précisions sémantiques importantes :

  • Les fonds d’amorçage, de capital-risque et de capital-développement sont tous trois des fonds de “Private-Equity” (c’est-à-dire des fonds qui investissent dans des entreprises littéralement « non cotées en bourse »).
  • Fonds de capital-développement et fonds de LBO (Leveraged Buy-Out) sont souvent présentés comme des synonymes par abus de langage. Le LBO désigne le montage financier mis en place dans le cadre d’un investissement dans une entreprise (rachat d’une entreprise en s’endettant auprès d’une banque). Techniquement si vous, particulier, achetez un appartement en empruntant auprès d’une banque vous faites alors un LBO.

Les grandes étapes de la levée de fonds

Une levée de fonds est un exercice :

  • chronophage, car 6 mois environ sont nécessaires pour aller au bout du financement.
  • laborieux, car beaucoup de documents sont à préparer et beaucoup de rencontres à prévoir.
  • normé, car les phases successives du processus sont assez codifiées.

Voici les étapes clés d’une levée de fonds.

Etape 1 : la préparation

Lever des fonds nécessite un travail préparatoire qui consiste essentiellement à :

  • Mettre au carré sa société. Cela peut-être la mise à jour de son site internet, la finalisation de sa politique RGPD ou la signature des derniers contrats en cours de négociation. Qui vendrait son appartement sans le ranger préalablement et clarifier cette histoire d’entrée qui déborde sur les parties communes ? Pour une entreprise qui lève des fonds, c’est identique.
  • Choisir ses conseils financiers et juridiques entre autres. Lorsqu’on vend son appartement, on passe du temps à choisir son agence immobilière et son notaire : pour une entreprise qui lève des fonds, c’est identique. Lorsque le montant recherché est important, il peut être utile d’être accompagné par une banque d’affaires. Cela n’est  toutefois pas une obligation.
  • Préparer son pitch et les supports de présentation (executive summary / pitch deck / business plan) de l’entreprise. Lorsqu’on vend son appartement on rédige une annonce alléchante qui présente l’ensemble de ses avantages et son potentiel : pour une entreprise qui lève des fonds, c’est identique.
  • Identifier les potentiels investisseurs. Cette tâche peut prendre du temps car il existe une multitude d’acteurs qui ont des contraintes de différentes natures (de stade de développement, de secteur ou encore de timing). Retrouvez ici la liste des principaux fonds de venture capital en France.

Etape 2 : l’approche

La phase d’approche consiste :

  • à sonder l’intérêt des investisseurs potentiels : un fonds peut refuser d’investir dans votre entreprise parce qu’il n’a pas confiance ou parce que le profil de votre startup n’est pas sa cible.
  • à sonder son propre intérêt pour tel investisseur ou tel autre. Ouvrir son capital est comparable à un mariage avec une rupture à l’amiable à l’issue des 4-6 ans (dans le meilleur des cas) ou un divorce douloureux (dans le pire des cas). Il faut donc bien choisir son partenaire pour avoir l’esprit tranquille.
  • à générer des matchs (comme sur un site de rencontres). Ces matchs se feront à l’issue d’entretiens avec des investisseurs potentiels qui prendront la forme de réunions de présentation, de rencontres individuelles et de sessions questions-réponses.

Il est indispensable d’être exigeant sur le choix de l’investisseur :

  • Parce que pour tirer profit de l’arrivée d’un investisseur, il est indispensable de bien s’entendre avec lui. Si après la première réunion d’investisseurs, vous ne supportez pas votre interlocuteur, autant s’arrêter là
  • Parce que c’est un excellent signe sur votre état d’esprit. Avant de lever des fonds, vous devez réunir les conditions nécessaires pour bien négocier (la valorisation de l’entreprise ou les termes juridiques de la transaction par exemple). Vous devez vous positionner en tant que « formidable opportunité à saisir » pour l’investisseur et non comme « un nième quémandeur de fonds ». Si tel n’est pas le cas, ce n’est peut-être pas le moment opportun de lever des fonds. On évite de vendre son appartement l’année où la rivière du village est venue inonder son salon : pour une entreprise qui lève des fonds c’est identique.

Etape 3 : les due diligences

Une fois que vous avez sélectionné des investisseurs avec qui vous vous êtes mis d’accord sur les grandes lignes de l’opération (via les lettres d’intention remises), les due diligences peuvent commencer.

Dans ce contexte « due diligence » peut se traduire par « vérifications nécessaires ». Ces vérifications peuvent être de nature financières, légales, stratégiques ou encore techniques. Elles sont menées à l’initiative des investisseurs potentiels qui mobilisent du temps et de l’argent pour effectuer des diagnostics précis sur des sujets critiques. Il s’agit par exemple de vérifier que la startup a des performances financières aussi bonnes que présentées, un cadre légal solide ou un marché aussi profond qu’annoncé. Avant d’acheter un appartement, vous vous assurez volontiers, à l’aide de professionnels, que les fondations sont viables, le réseau électrique sécurisé et qu’une centrale nucléaire n’est pas en construction à quelques mètres de votre immeuble. Pour un fonds qui investit, c’est identique.

➡️ En résumé, les due diligence permettent à un investisseur d’évaluer autant que possible le risque lié à l’opération. 

Généralement, les due diligence sont menées par des fonds sur des tours de table de plusieurs millions d’euros. Les Business Angels se contenteront des éléments présentés lors de vos sessions de pitch.

Etape 4 : la négociation

A l’issue des due diligences et avant la remise d’une offre ferme, une phase de négociation commence. Ces négociations portent essentiellement sur :

  • la valorisation de l’entreprise que l’investisseur voudra être la plus basse possible et la startup la plus haute possible.
  • Les termes du pacte d’actionnaire qui est un contrat conclu entre les futurs actionnaires de l’entreprise. Y sont notamment détaillées les règles qui régissent leurs relations : clauses relatives aux pouvoirs, aux droits financiers ou encore aux conditions de sortie. Afin de négocier les meilleures conditions possibles, il est fortement recommandé de vous faire accompagner par un avocat d’affaires habitué des levées de fonds et qui saura vous indiquer les clauses acceptables et celles qui ne le sont pas. 

Etape 5 : le closing

Il s’agit de la dernière étape d’une levée de fonds avec la signature par l’ensemble des participants de la documentation juridique. C’est le jour du closing que la levée de fonds est effectivement réalisée.

Les avantages et inconvénients de la levée de fonds

Avantages
  • Argent frais, parfois en grande quantité
  • Non engageant
  • Apport de nouvelles expertises
Inconvénients
  • Dilution
  • Déconnection
  • Onéreux
  • Chronophage et laborieux

Attention, une levée de fonds peut être une formidable opportunité de développement qui se transforme vite en échec si elle est mal préparée.

Les avantages

Lever des fonds permet d’avoir de l’argent frais, parfois en grande quantité. Un investisseur est capable de se laisser séduire par un projet innovant et ambitieux alors même que la startup n’a encore rien démontré financièrement. Autrement dit, un investisseur est capable de laisser parler son instinct et investir dans un projet qui, malgré les contrôles, reste risqué. Il y a un côté « carte blanche » qui peut être très utile pour l’entrepreneur qui souhaite accélérer sa croissance. Aucune autre source de financement ne laisse autant de liberté à celui qui les reçoit. Néanmoins nous verrons dans les inconvénients que cette « carte blanche » est à double tranchant.

Ouvrir son capital n’engage pas la startup à effectuer un quelconque remboursement. Lorsque vous empruntez ou passez par du Revenue Based Financing, vous êtes tenu de rembourser vos dettes selon à un rythme bien déterminé : selon un plan d’amortissement ou au rythme de la perception de vos revenus. Lorsque vous levez des fonds, vous ne devez rien à personne (exception faite du respect des clauses du pacte d’actionnaires).

Qui dit nouveaux actionnaires dit nouvelles expertises. En faisant monter à bord de nouveaux actionnaires, vous engagez d’autres compétences dans votre aventure entrepreneuriale. Quoi qu’on puisse parfois lire ou entendre, les principaux objectifs entre les différents actionnaires sont alignés, le premier étant celui de faire croître la startup. S’entourer de professionnels aguerris est un vrai plus pour avancer efficacement.

Les inconvénients 

Lever des fonds rime avec dilution. En faisant entrer de nouveaux actionnaires, vous diminuez votre risque mais vous donnez aussi l’accès aux fruits de votre travail. Vous étiez le seul maître à bord et vous devez maintenant composer avec des « inconnus ».

Lever des fonds rime avec déconnexion. Recevoir des milliers d’euros du jour au lendemain ne favorise ni l’optimisation ni la créativité. Quand les poches sont pleines et que vous pouvez dépenser « quoi qu’il en coûte », le risque est de mal hiérarchiser les sujets ou de surdimensionner les ressources.

Lever des fonds est onéreux. D’une part, être bien conseillé coûte cher. Les banques d’affaires et les plateformes de crowdfunding facturent leur service entre 3 et 5% du montant levé. Un avocat demandera plusieurs milliers d’euros.

Lever des fonds est chronophage et laborieux. Lever des fonds implique de s’investir à quasi temps plein pendant 6 mois environ. Entre les documents à produire et la multitude de réunions auxquelles il faut participer, une levée de fonds s’apparente à un marathon épuisant.

Nos 4 conseils pour réussir sa levée de fonds

Levez des fonds en position de force

Je le disais, une levée de fonds s’apparente à un mariage durant lequel il faut paraître sous son meilleur jour. Il faut surtout éviter d’être dans l’urgence (étranglé par un manque de trésorerie par exemple) car alors :

  • Votre startup apparaît comme risquée et peu attrayante.
  • Vous ne serez pas en mesure de faire valoir vos conditions.

Dans la mesure du possible, levez des fonds lorsque vous avez la preuve que votre concept fonctionne (proof of concept) et que votre produit connaît une forte traction (product market fit).

Maîtriser son sujet

Montrez que vous avez une parfaite connaissance de l’écosystème dans lequel évolue votre startup : la taille du marché, les attentes des clients, la concurrence, les différents risques (juridiques, environnementaux, légaux…) ou encore les marges attendues. Vous devez montrer à votre interlocuteur que rien n’est laissé au hasard.

Être transparent

Être sous son meilleur jour pour le mariage oui, cacher ou maquiller la vérité non. N’oubliez pas que :

  • votre objectif commun est de faire croître la startup et que pour cela tout doit être mis sur la table.
  • qu’un investisseur voit passer des centaines de dossiers par an et que si l’information n’est pas fluide, il passera vite à autre chose.

Transmettre des bonnes nouvelles

Au fur et à mesure de l’avancée du processus, il est important de montrer des signaux positifs. L’idéal est d’annoncer des bonnes nouvelles en plus du potentiel que vous faites déjà valoir sur vos documents marketing. Si vous achetez un appartement, vous serez agréablement surpris de découvrir que le sol de votre salon en lino cache un superbe parquet en chêne massif ou que les combles sont à vendre : il en va de même lors d’une transaction.

Les alternatives à la levée de fonds

Nous lisons régulièrement que des millions ont été levés par telle ou telle startup comme si cela était une consécration, l’aboutissement d’un long parcours. Mais n’oubliez pas que lorsque vous levez des fonds, vous venez d’abord de perdre une partie de votre capital et que vous avez encore tout à prouver.

Entreprendre c’est avant tout une formidable aventure vécue par tout un écosystème d’hommes et femmes tourné vers un but commun et parfois un idéal. Nous sommes d’accord. Mais entreprendre c’est aussi (ou d’abord en fonction des entrepreneurs), dégager des bénéfices. La capacité de dégager des bénéfices ne se mesure pas aux fonds levés mais à la rentabilité que dégage l’entreprise. En d’autres termes, lever des fonds ne dit rien de la performance ou du succès d’une startup (aussi bien humain que financier). En fait, une levée de fonds donne uniquement une idée de la confiance qu’accordent quelques investisseurs à un projet. Combien de startups, après avoir levées des millions d’euros, ne sont toujours pas rentables, voire même ont mis la clé sous la porte. 

Alors avant de lever des fonds et de céder une partie de votre capital, posez-vous d’abord la question des alternatives qui existent.

Le compte courant d’associés

Pour faire face à un besoin de trésorerie, les actionnaires ou dirigeants de l’entreprise peuvent prêter des liquidités à la société en contrepartie d’intérêts. C’est une façon flexible, rapide et non dilutive de financer sa startup.

L’endettement bancaire

Les banques demandent des garanties souvent difficiles à accorder pour une startup. Néanmoins tournez-vous vers votre banque pro pour savoir ce qu’elle vous propose, nous ne sommes jamais à l’abri d’une bonne nouvelle. Un emprunt à l’avantage d’être non dilutif mais l’obtention d’un prêt est hélas chronophage. Rendez-vous sur notre comparatif 2023 des meilleures banques pro en ligne.

Le Crowdlending

Le crowdlending est une forme de financement participatif, qui met en relation investisseurs et entreprises qui souhaitent emprunter, dans le but de financer un projet de développement. Retrouvez ici notre avis et comparatif des meilleures plateformes de prêt participatif.

Le Revenue Based Fiancing

Le RBF permet à votre entreprise d’encaisser par anticipation une partie du montant de votre chiffre d’affaires prévisionnel. Si vous êtes dans le e-commerce par exemple, le RBF peut aussi vous permettre d’éviter une levée de fonds.

L’affacturage

L’affacturage permet à votre entreprise d’encaisser par anticipation tout ou partie du montant de vos créances clients ; autrement dit toutes les factures émises mais pas encore payées. Si votre poste client est l’une des causes de votre besoin de financement et que vos clients sont des entreprises, son financement peut vous permettre d’éviter une levée de fonds.

➡️ En définitive, une levée de fonds c’est bien mais pour une bonne raison c’est mieux ! Pour en savoir plus sur les solutions de financement possibles pour votre entreprise, n’hésitez pas à consulter notre article : Comment financer son entreprise ? Toutes les solutions !